Installation de plusieurs centaines de volumes et accrochage dans les airs des feuilles de l’impression de l’Album dans la cour centrale du Familistère à Guise pour le Premier Mai, la fête du Travail que Godin institue en 1867 après celle de l’Enfance, en 1863.
« La fête de l’Enfance célèbre l’éducation et l’instruction ; elle récompense les enfants de la nourricerie et des écoles du Familistère qu’elle met en valeur autant que leurs parents de conditions diverses. La fête du Travail glorifie le travail créateur de richesses, magnifie l’Association coopérative et distribue des primes aux travailleurs méritants. Les deux fêtes sont les balises laïques du calendrier familistérien sur lequel on s’applique à effacer les fêtes religieuses patronales (la fête de saint Éloi, patron des métallurgistes, résiste cependant). La fête de l’Enfance a lieu à la fin de l’été qui correspond à la fin de l’année scolaire au Familistère, alors que la fête du Travail se tient au printemps. Les dates ne sont pas fixes à l’origine ; elles sont arrêtées au milieu des années 1870 au premier dimanche de septembre et au premier dimanche de mai. » (L’Album du Familistère, p. 362)
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